Le titre te donne le goût de lire la suite? Tant mieux. Car inspiré de l’auteur du livre à succès L’art subtil de s’en foutre, Mark Manson, je fais ici l’apologie du progrès. Le progrès de la personne. Qui dit progrès dit performance. Qui dit performance dit problème. Je me dois donc de faire l’apologie des problèmes! C’est quoi au fait l’apologie? Définition : discours, écrit visant à défendre, à justifier et par extension à louer une personne, une doctrine.

Quelle relation as-tu avec les problèmes? Tu veux les éviter? Tu deviens impatient quand il y en a trop? Ils te forcent trop souvent à abandonner? Tu leur es indifférent?

Évidemment il y a les petits problèmes et il y a les gros. Mais la grande différence ici est ton attitude face  aux différents obstacles qui se dressent toujours quand on avance…

Je viens tout juste de décider, là, à l’instant où j’écris ces lignes, de lancer mon programme d’entraînement à la Haute Performance Relationnelle dans 45 jours. Sois dit en passant, pratiquement tout est à bâtir pour qu’il soit prêt. Voici l’astuce :  si je ne me commets pas envers moi-même, je risque de reporter ce beau projet aux calendes grecques. Mais surtout, je m’inspire de l’article que tu lis actuellement (sans prétention) pour me mettre en difficulté, ou devrais-je dire en défi, et par le fait même, me créer une tonne de problèmes à venir, notamment sur la gestion de mon temps.

Car ce qu’il faut retenir : fais de tes problèmes tes alliés. Prends un malin plaisir à les résoudre avec tout ce qu’il y a de meilleur en toi.

Avec cette attitude, je parierais un gros 100$ sur toi. Non sur ton succès à venir et quand il arrivera, mais sur le fait que tu auras une vie pleine de sens et un gigantesque sentiment du devoir accompli, et que oui tu arriveras à tes fins, à ce que tu souhaites vraiment.

J’ai le bonheur et le privilège de coacher des personnes extraordinaires sur leur performance relationnelle. Je suis toujours surpris de voir à quel point elles ont un sentiment de grande fierté suite à un accomplissement, aussi minime soit-il.

“Se planter” pour bien démarrer – Le paradoxe de l’échec et du succès

Les progrès, dans quelques domaines que ce soit, passent par des milliers de minuscules échecs. Refuser cette évidence revient à fermer la porte à toute possibilité de réussir.

Pourtant, la vie nous apprend à éviter l’échec. Selon Mark Manson, en sont largement responsables :

  • Le système scolaire : tout y est rapporté à la performance, les individus sont évalués sur cette base ; ceux qui ont une trajectoire qui va de travers et ne se conforment pas au cadre sont sanctionnés.
  • Les médias de masse : qui nous montrent sans cesse des réussites spectaculaires sans parler des milliers d’heures d’entraînement nécessaires pour les atteindre.

La douleur fait partie du processus, du progrès

Dans les années 1950, Kazimierz Dabrowski, un psychologue polonais, mène des recherches relatives aux survivants de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux survivants disent que ces traumatismes accumulés ont finalement fait d’eux des individus plus matures et même plus heureux. Bien que le degré d’horreur de leur vécu soit au-delà de l’imaginable, certains sont parvenus à rebondir, à prendre élan de ces années d’épreuves et gagner en résilience.

Ce que veut nous dire Mark Manson en nous relatant ces recherches, c’est que la souffrance fait partie du processus. La ressentir compte beaucoup. Chercher à s’en abstraire, la masquer, se complaire dans la pensée positive revient à se priver de la motivation indispensable à toute métamorphose.

D’ailleurs, comme je l’exprime dans mon clin d’œil relationnel Le prix à payer … on doit toujours être pleinement conscient que pour atteindre un idéal, il y aura des turbulences à traverser.

Selon Dabrowski, la peur, l’anxiété et la tristesse ne sont pas des états nécessairement ou systématiquement perturbateurs ou inutiles, au contraire. De la même manière que l’épreuve physique vient fortifier l’organisme, ils fonctionnent comme autant de moteurs, de vecteurs de l’évolution psychoaffective.

Ainsi, selon Mark Manson, nous avons besoin de crises existentielles, sous une forme ou sous une autre, pour considérer en toute objectivité ce qui a fait sens dans notre vie et éventuellement envisager de changer de direction.

Fais d’abord quelque chose, le reste suivra

Face à un problème, ne reste pas assis à y réfléchir ; mets-toi à travailler dessus. Même si tu ne sais pas du tout quoi faire, le seul fait de travailler dessus finira par faire surgir des bonnes idées. N’oublie jamais que tout ce qui traîne se salit!

L’action n’est pas seulement l’effet de la motivation. Elle en est aussi la cause. Les gens pensent que l’inspiration émotionnelle amène la motivation qui amène, à son tour, l’action. Point. Or, la motivation s’inscrit, en réalité, dans un cycle sans fin : inspiration → motivation → action → inspiration → motivation → action → etc. Il est donc, tout à fait possible de refaçonner son état d’esprit de la manière suivante : action → inspiration → motivation.

À ce propos, l’écrivain et entrepreneur américain Tim Feriss, auteur du best-seller La semaine de 4 heures rapporte le propos entendu d’un confrère, auteur de plus de soixante-dix romans : si tu mets en œuvre ce principe du “fais d’abord quelque chose, le reste suivra”, te planter t’indiffère. Avec “agir” pour critère de réussite, n’importe quel résultat se perçoit comme un progrès, l’inspiration se fait récompense au lieu de n’être que la condition préalable. Tu ne redoutes plus de te vautrer.

Alors, allez, bouge-toi…et bénis tous les problèmes qui vont arriver!

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Relationnellement vôtre.

Carpe Diem!

Benoit